Si la fonction RH est convaincue de l’intérêt de la digitalisation RH1, les salariés des entreprises sont clairement demandeurs. Ils apprécient l’autonomie et la fluidité conférées par les outils de dématérialisation.
La digitalisation RH en soutien de la fonction RH dans la guerre des talents ? Une réalité qu’il convient de bien appréhender :
- Une envie exprimée par les salariés, quelle que soit leur expérience digitale
- Une expérience salarié positive pour ceux qui sont concernés
- La certitude d’un lien entre digitalisation et attractivité
- La guerre des talents figure parmi les défis les plus importants des années qui viennent. De ce fait, la fonction RH se trouve au pied du mur pour développer de nouvelles ressources d’attractivité, renforcer la fidélisation des personnes en place et s’assurer de l’engagement de chacun.
Une opportunité pour 47 % des salariés
En moyenne, que leur entreprise soit engagée ou non dans un processus de transformation, 47 % des salariés affirment regarder la transformation digitale RH comme une opportunité beaucoup plus que comme une menace2. Ils sont même 70 % en Île-de-France, 62 % s’ils sont cadres et 67 % s’ils pratiquent le télétravail.
En somme, les salariés des entreprises sont prêts pour la digitalisation RH. Mais qu’en attendent-ils ? Huit salariés sur dix interrogés par OpinionWay considèrent que le premier bénéfice de la digitalisation RH est le gain de temps2. Quand 3 salariés sur 4 mettent en avant l’autonomie comme valeur ajoutée de la transformation numérique RH.
Dans le détail, voici le top 6 des bénéfices de la dématérialisation des outils RH aux yeux des salariés2 :
- Le gain de temps (79 %)
- La facilitation de l’autonomie (75 %)
- La réduction du temps administratif (74 %)
- La facilitation de la gestion des processus RH (74 %)
- La facilitation des échanges (72 %)
- La facilitation de la coopération (69 %)
La portée de ce résultat est importante, au sens où ce classement indique non seulement un bénéfice d’usage pour accéder à sa feuille de paie ou pour poser des congés. Mais aussi une réflexion plus large sur le renforcement de la cohésion induit par la numérisation des échanges.